À toi de jouer, Callaghan ! de Willy Rozier (1954) Film français avec Antony Wright et Lysiane Rey

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# Un homme exceptionnel : Slim Callaghan

## Un homme aux multiples talents

Cet homme qui, tranquillement s’est fait une réussite, il n’est pas banal. Il parle six langues, il boit du whisky pour son petit-déjeuner, et vous démolit d’une pichenette les plus dures du rayon. C’est Slim Callaghan, le rival de Lemmy Caution.

## L’arrivée de Slim Callaghan

L’avion qui transporte ce superman vole plus vite que tous les autres. Il ne passera pas inaperçu des personnages de notre histoire qui le regardent en ce moment avec des sentiments divers. Dolorès, lascivement, Denise Gardel, pensivement, le vicomte de Bois-Joly, dit Raoul-le-Velu, soupçonneusement. Prêt ? – Prêt. Storata, perfidement, Manon Gardel, distraitement, Boutillon, tout bêtement, enfin Nicholls, le Canadien français, bras droit du superman, impatiemment.

## Les premières rencontres de Slim Callaghan

Les pièces de l’échiquier sont en place. Dans un bruit de tonnerre précurseur de l’orage, l’avion de la BEA atterrit. Maintenant, à toi de jouer Callaghan.

## Les premiers échanges

Merci. Vous êtes Monsieur Callaghan ? – Oui. Veuillez passer au bureau du commissaire. – Merci. Vous êtes monsieur Callaghan ? – Mister Callaghan. Voici une lettre du commissaire principal Merlin. Il vous verra quand vous lui serez utile. Je n’y manquerai pas. Au revoir Monsieur le Commissaire. – Au revoir Mister Callaghan.

## Découverte de la ville

Hello, boy ! Mon vieux, ici, on est en France, fais comme tout le monde. Okay. Mes copains ont en détraction ce qu’il y a de rapide ? Je t’ai loué celle-là, trois carburos, 180 à l’heure. Ça va.

## Plongée dans le monde de Storata

Le Circé 2000 tonneaux en a été coulé au large d’Antibes, sa cargaison était assurée. Le propriétaire Storata fait les cigarettes, et tient un tripot clandestin dans une villa d’Antibes. La clientèle d’étrangers est rabattue par quatre ou cinq jolies filles. La plus active, c’est Dolorès, une chanteuse de charme du Maxime, drôlement roulée, entre guillemets.

## Rencontre avec les habitants

Elle me rappelle une môme de l’Arkansas que j’ai connue. Parle de mon arrivée à Boutillon après que j’aurai réglé l’affaire Storata. Pepito le voyou, il est rassis. La Maison Borniol habille bien.

## Découverte de la musique

À gauche, c’est ton hôtel, Le Roule, chambre 41. Tu es Jack Morisson, de Chicago. Voilà la carte grise. Elle est louée à ton nom. Le garage De La Haie. – Okay, tire-toi, tu n’es pas une fréquentation pour moi. Soit chez Boutillon demain à onze heures. On ne sait jamais.

## Échanges amicaux

Barman, le whisky. Monsieur a une préférence ? – Johnny Walker. Laissez-moi mon ami Johnny. On s’entend très bien. Monsieur aime le whisky. – Vous n’y êtes pas. Je suis compositeur de musiques, c’est plein de notes là-dedans. Pas possible ! – Un verre, c’est une chanson. La bouteille, c’est un opéra. – Écrivez-vous souvent des opéras ? Tous les jours. – Il faudra que j’essaie.

## Ambiance festive

Okay. Mademoiselle Ketty, vous écrivez la musique. Voici Monsieur, il est compositeur. Il vient de composer une opérette. J’adore les musiciens. – Moi aussi. Jack Morrison, du grand orchestre philharmonique de Chicago. Enchantée, ravie !

## Nouvelles rencontres

Vous permettez ? Mademoiselle Ketty, je vous offre un petit whisky. Un petit. – Allez-y, ce sont les triples croches. Quels instruments jouez-vous ? – Du cor de chasse. Je joue de la trompette. Pour la mise en boîte, vous repasserez. – Je peux passer ?

## Retour à l’action

Quand dois-je revenir ? Un Américain qui parle bien français. Où avez-vous appris ? Ma nourrice était française. – Il fallait le dire tout de suite. En buvant du lait tous les matins, vous preniez vos cours de français. Voilà. Elle avait aussi une autre combine.

## Conclusion

Slim Callaghan se retrouve plongé dans un monde de mystères et de rencontres inattendues. Que lui réserve la suite de son aventure ? Rendez-vous pour la suite de ses péripéties.

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