An Art Made of Trust, Vulnerability and Connection | Marina Abramović | TED Talks
# Marina Abramović : l’art de la performance
## Retour en 1974
Marina Abramović, une jeune fille de 23 ans, se tient au milieu d’une galerie d’art. Devant elle, 76 objets qui peuvent procurer plaisir ou douleur sont disposés sur une table. Les spectateurs sont invités à interagir avec elle, en suivant les instructions fournies.
## La performance
Au début, les interactions étaient simples, mais rapidement, les choses ont pris une tournure sombre. Les spectateurs ont utilisé des objets comme des ciseaux, des lames de rasoir et même un pistolet chargé. Marina a enduré des actes de violence et de brutalité pendant six heures.
## La philosophie de la performance
Abramović explique que la performance est une construction mentale et physique qui se déroule dans un espace donné, en présence d’un public. Elle souligne la différence entre la performance et le théâtre, insistant sur le caractère réel et unique de la performance.
## L’importance de la peur
Marina utilise sa performance pour mettre en scène les peurs universelles telles que la douleur, la souffrance et la mort. Elle se présente comme un miroir pour le public, les invitant à affronter leurs propres peurs à travers son travail.
## Collaboration avec Ulay
Pendant 12 ans, Marina a collaboré avec l’artiste Ulay, réalisant des performances qui repoussaient les limites de la confiance et de l’amour. Leur relation s’est terminée de manière spectaculaire, symbolisée par une marche sur la Grande Muraille de Chine.
## Évolution artistique
Marina a continué à créer des performances provocantes et puissantes, telles que « Balkan Baroque », qui abordait les horreurs de la guerre. Sa performance au MoMa, où elle est restée assise en silence pendant des heures, a marqué un tournant dans sa carrière.
## Conclusion
Marina Abramović incarne l’essence de l’art de la performance, utilisant son corps et son esprit pour susciter des émotions et des réflexions chez son public. Son travail continue d’inspirer et de provoquer, repoussant sans cesse les limites de l’art contemporain.
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