La sale HISTOIRE de la MUSIQUE des films 🔞

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# La musique des films coquins : un genre musical tabou mais fascinant

## L’histoire de l’érotisme au cinéma

Si je vous demande différents genres de musique, vous allez me proposer : le rock, le rap, le jazz, ou la pop, mais il y a un genre musical qui est en fait beaucoup plus tabou que les autres : la musique des films pour adultes. Alors qu’en fait, c’est un sujet hyper intéressant à traiter, parce que c’est un style très codifié, un peu comme pour les bandes originales de films plus tout public. C’est tellement codifié qu’un simple jingle va instantanément vous faire tiquer. Dans le même ordre d’idée, une scène comme celle-ci est hyper drôle, parce que très connoté film érotique. Donc si une esthétique musicale est reconnaissable par le grand public, alors on peut appeler ça un genre musical à part entière.

Pour bien commencer, il semble évident de revenir sur l’histoire de l’érotisme au cinéma pour voir comment s’est construit le genre. L’érotisme et le cinéma sont liés dès la création du kinétoscope de Thomas Edison en fait. Dès 1893, on pouvait retrouver aux Etats-Unis les Kinetoscope Parlors, les proto salles de cinéma. Et la différence avec nos salles de cinéma actuelles, c’est qu’une salle de kinétoscope était individuelle, chaque visiteur regarde son kinétoscope. Il y a donc une forme d’intimité qui va très rapidement donner des idées à certains réalisateurs. En 1896, le premier court-métrage fripon de l’histoire est projeté dans les Kinétoscopes. Il s’agit du coucher de la mariée, réalisé par Albert Kirchner. Bon en vrai, c’est loin d’un vrai film pour adulte, il n’y a rien d’explicite. On est plus sur de l’érotisme. Il s’agit juste d’une femme qui commence à se déshabiller après sa nuit de noce, mais c’est davantage suggestif qu’autre chose. Et, on a un problème, c’est que c’est un film complètement muet. Il n’y a ni paroles, ni musique. Mais faut bien un début à tout !

## Les années 70/80 : L’âge d’or de la musique X

A partir du XXe siècle, le genre s’exporte un peu partout. Entre 1907 et 1908, c’est au tour de l’Amérique latine de voir fleurir son premier film de ce style, avec El Satario. La même année, la France a le droit lui aussi à son premier film X qui s’appelle À l’Écu d’or ou la Bonne Auberge. Alors, j’ai pas réussi à trouver le court-métrage, mais je peux vous lire le synopsis. Ce genre de film se voit alors projeter soit dans des maisons closes afin de faire patienter les clients, soit dans les Gentleman’s Club, des clubs privés uniquement masculin. Pendant ce temps-là, la musique mélangée au cinéma commence à émerger avec les premiers enregistrements musicaux faits pour les films. Alors on ne parle pas encore de bande originale mais la logique est déjà là. On synchronise des chansons sur des projections, avec un système que l’on appelle le son sur disque. Le but principal est évidemment un moyen de divertir l’attention des spectateurs qui pourrait être contrarié par les bruits du projecteur. C’est un système qui plaît beaucoup au public, et entre 1902 et 1917 on retrouve 140 interprétations sonores rien qu’en France, donc le sonore arrive petit à petit sur ce nouveau médium.

A la fin de la première guerre mondiale, le cinéma pornographique évolue de la même manière que le cinéma plus traditionnel. On voit apparaître la bobine 8 mm, qui permet de faire des films beaucoup plus facilement, tout en restant dans le format court. Et à partir de ce moment-là, deux catégories de films pour adultes voient le jour : les nudies et les loops. Les nudies c’est ce qu’on va appeler de l’érotisme donc c’est assez soft, et c’est souvent étiqueté comme pédagogique ou éducatif pour que ça passe la potentielle censure alors en vigueur. Par exemple, une femme et un mec toute nu dans un film est vendu comme un documentaire sur le naturisme ! Quant aux loops, c’est véritablement des films pornographiques, et eux pour le coup sont des films qui sont illégaux et qui vivent via une distribution clandestine.

Avec les années 80, et l’arrivée de la musique électronique, le genre évolue, mais perd de plus en plus de place dans la production cinématographique X. Et alors, Comment explique-t-on cette lente chute de la place du porn groove dans l’industrie musicale ?

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