Preach : La culture, à qui ça s’adresse ?
# Preach : La culture, à qui ça s’adresse ?
## La difficulté de vivre de son art au Québec
Dans la société actuelle, la culture est souvent perçue comme un bien de consommation coûteux. Mais que se passe-t-il lorsque l’on souhaite produire de la culture, et être rémunéré pour cela ? C’est le défi auquel de nombreux artistes font face, notamment au Québec.
## Les subventions artistiques : un parcours semé d’embûches
Pour de nombreux artistes, obtenir des subventions est essentiel pour pouvoir vivre de leur art. Cependant, le processus pour y accéder peut s’avérer complexe et décourageant. En effet, il ne suffit pas d’être talentueux dans sa discipline artistique, il faut également être doué dans la rédaction de formulaires et la compréhension de termes administratifs.
## Les difficultés rencontrées par les artistes
Pour de nombreux artistes, le processus de demande de subventions artistiques est un véritable parcours du combattant. Entre la paperasse à remplir, les critères parfois flous et les taux de réussite relativement faibles (23 % en moyenne), de nombreux artistes se retrouvent à abandonner ce chemin pour explorer d’autres moyens de financement, comme le sociofinancement.
## Le sociofinancement comme alternative
Certains artistes, comme Preach, préfèrent se tourner vers le sociofinancement pour financer leurs projets culturels. En demandant à leur communauté de les soutenir financièrement, ils espèrent obtenir plus de succès que par le biais des subventions traditionnelles. Cette approche, plus directe et interactive, leur permet de garder le contrôle sur leur financement et de rester en lien direct avec leur public.
En conclusion, la question de la culture et de son financement reste un enjeu majeur pour de nombreux artistes au Québec. Entre les subventions complexes et les alternatives comme le sociofinancement, il est essentiel de repenser la manière dont la culture est soutenue et valorisée dans notre société.
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