Ce qui nous garantie la scientificité de la sociologie | Raisonnement Sociologique (part.2)
# Les sciences sociales et le raisonnement sociologique selon Passeron
## Introduction
« Wouhouuuuu ! c’est reparti comme en 46. » Précédemment dans le raisonnement sociologique : rappelez-vous je vous ai dit que les sciences sociales, selon Passeron, sont des sciences déictiques, ou autrement dit, contextuelles dans le sens où leurs théories et concepts sont dépendants de moments socio-historiques particuliers.
## La remise en question de la falsifiabilité
Passeron remet en question la falsifiabilité des sciences sociales au sens de Karl Popper, car elles ne peuvent établir de loi universelle. Mais cela soulève la question de leur valeur scientifique et des dérives relativistes.
## L’épistémologie de Passeron
Passeron propose une épistémologie rigoureuse en matière de science en s’appuyant sur l’analogie, la comparaison, les généralisations abusives et l’interprétation contrôlée.
## Le langage sociologique et la notion d’idéal-type
Passeron et Bernard Lahire soulignent que le langage sociologique n’a pas la pureté formelle recherchée, mais repose sur des raisonnements analogiques. Ces analogies permettent de rapprocher des phénomènes différents à partir de ressemblances, à l’image des idéaux-types de Max Weber.
## Conclusion
L’absence de paradigme en sciences humaines et sociales est justifiée par Passeron, qui souligne que la pluralité théorique est inhérente à ces disciplines. Le raisonnement analogique et l’interprétation contrôlée permettent aux sciences sociales de trouver leur valeur scientifique sans se conformer aux critères de falsifiabilité.
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