The art of asking | Amanda Palmer

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# La vie d’une artiste de rue : entre proximité et connexion

## Une formation inattendue
Je n’ai pas toujours gagné ma vie avec la musique. Pendant environ cinq ans après ma sortie d’une des meilleures universités d’arts libéraux, voici ce qu’était mon gagne-pain. J’étais une statue vivante non salariée appelée « La mariée de 3 mètres », et j’aime dire aux gens que c’était mon travail, car tout le monde veut toujours savoir, qui sont ces fous dans la vie réelle ? Un jour je me suis peinte en blanc, je me tenais debout sur une caisse, je mettais un chapeau ou une canette à mes pieds, et quand quelqu’un venait déposer des pièces, je leur tendais une fleur et je les regardais dans les yeux intensément.

## Des rencontres profondes et des défis
J’ai donc fait des rencontres très profondes avec les gens, en particulier les personnes seules qui avaient l’air de n’avoir parlé à personne depuis des semaines, et nous établissions ce beau moment de contact visuel prolongé dans une rue, et en quelque sorte nous tombions un peu amoureux. Mes yeux disaient : « Merci. Je vous vois. » Et leurs yeux disaient, « Personne ne me voit jamais. Merci. » Parfois on me harcelait. Les gens me criaient dessus en passant en voiture. « Trouve-toi un boulot ! » Je répondais, « C’est ça mon boulot. »

## La transition vers la musique
Pendant ce temps-là, j’étais en tournée locale, je jouais dans les boites de nuit avec mon groupe, les Dresden Dolls. J’écrivais les chansons et, finalement, nous avons commencé à faire assez d’argent pour que je puisse arrêter de faire la statue, et en commençant à voyager, je ne voulais vraiment pas perdre le sens d’un lien direct avec les gens, parce que j’adorais ça.

## La magie des réseaux sociaux et du partage
Twitter est arrivé, et a rendu les choses encore plus magiques, parce que je pouvais demander instantanément, n’importe quoi, n’importe où. Les fans qui travaillaient dans les musées, dans les magasins et dans n’importe quel espace public nous donnaient un coup de main si je décidais de faire un concert gratuit à la dernière minute, spontanément.

## La connexion humaine au cœur de tout
Une fois mon équipe a conduit la camionnette dans un quartier vraiment pauvre de Miami et nous avons découvert que notre hôte pour la nuit était une fille de 18 ans, qui vivait encore chez ses parents, et dans sa famille tous étaient des immigrants sans papiers du Honduras. Et ce soir-là, toute sa famille a pris les canapés et elle a dormi avec sa mère pour que nous puissions prendre leurs lits.

## Conclusion
La vie d’artiste de rue m’a appris plus que je ne l’aurais imaginé. La proximité avec les gens, la connexion humaine et le partage sont au cœur de mon expérience. Chaque rencontre, chaque moment, chaque échange a été une leçon de vie inestimable. La musique a trouvé son chemin dans ma vie à travers des chemins inattendus, mais c’est cette proximité et cette connexion qui continuent de nourrir mon art et ma créativité.

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