Sonia Souid raconte son accrochage avec Diallo après ses accusations contre Le Graët



Sonia Souid s’est confié ce lundi dans l’émission l’After Foot sur un échange tendu avec Philippe Diallo, après ses accusations de harcèlement sexuel contre Noël Le Graët. Le célèbre agent a ainsi affirmé avoir été écartée par le nouveau président de la Fédération française de football.

Elle est LA femme qui a osé s’exprimer publiquement sur le comportement de Noël Le Graët. Deux ans après ses accusations contre le dirigeant breton, Sonia Souid maintient ses attaques. Invitée de l’émission l’After Foot ce lundi sur RMC en marge de la publication de son autobiographie Touche pas à mon QI, l’agent s’est livrée à un touchant témoignage sur une altercation avec Philippe Diallo en marge de la Coupe du monde féminine en 2023. Si elle n’a pas pu porter plainte contre Noël Le Graët pour des faits présumés de harcèlement de la part de l’ancien patron de la FFF, l’actuel président de l’instance n’a pas digéré de la voir lors d’un dîner des Bleues.

« Le soir de l’élimination des Bleues lors de la dernière Coupe du monde, la première fois que je rencontre le nouveau président de la Fédération française de football Philippe Diallo, la seule chose qu’il trouve à me dire, alors que je représente quand même plusieurs internationales françaises et que je suis plus que légitime, c’est: ‘Vous n’êtes pas la bienvenue avec tout ce qu’il s’est passé récemment à la Fédération française de football' », a ainsi dévoilé Souid. « Il a argumenté en disant: ‘Vous vous rendez compte si Noël Le Graët apprend que vous êtes présente aujourd’hui. Il le prendrait très mal et ce serait très préjudiciable.’ J’ai craqué. »

« Je me suis mise à pleurer devant tout le monde »

Présente pour soutenir plusieurs joueuses dont elle s’occupait, Sonia Souid se trouvait en Australie avec ses proches. Mais ce soir-là, le ton est monté avec Philippe Diallo et l’agent a clairement accusé le coup moralement après un tel soutien en faveur de Noël Le Graët (l’enquête contre lui pour harcèlement moral et harcèlement sexuel à la FFF a été classée sans suite en novembre 2024).

« J’ai craqué. Et vous savez, le rôle de l’agent, surtout le soir d’une élimination à la Coupe du monde, c’est la personne qui est là pour soutenir dans les bons comme dans les mauvais moments », a poursuivi celle qui avait permis à Helena Costa et Corinne Diacre de devenir les deux premières (et seules à ce jour) femmes sur le banc d’un club professionnel masculin en France.

« On a été jusqu’en Australie à l’autre bout du monde pour soutenir les Bleues et le nouveau boss du football français me fait ça. Sincèrement j’ai craqué. Je me suis mise à pleurer devant tout le monde. »

Souid écartée par un vigile, Diallo « gêné »

Plutôt que de se laisser faire, l’agent a riposté et a tenu tête à Philippe Diallo. Face au nouvel homme fort de la FFF, Sonia Souid s’est défendue et le patron de la 3F s’est retrouvé obligé de la prendre à part pour la faire taire.

« En fait, ça s’est passé devant tout le monde ces échanges. Mais à un moment, Philippe Diallo était gêné parce que je répondais. Je commençais vraiment à hausser la voix et tout le monde comprenait », a enchaîné celle qui a dénoncé des faits de harcèlement sexuel contre Noël Le Graët. « Il a été gêné et il voulait m’écarter donc il m’a demandé de le suivre. J’ai confié mon bébé qui était dans mes bras à ma maman pour le suivre dans l’ascenseur. Et là il me regarde droit dans les yeux et me dit: ‘C’est la dernière fois que vous me parlez sur ce ton’. Et je le regarde dans les yeux en lui disant que, lui, c’est la dernière fois qu’il me manque de respect. À ce moment-là, les portes de l’ascenseur s’ouvrent et lui s’en va. Et il demande à un vigile balèze de me repousser. Ce qu’il fait. »

Et l’invitée de l’émission l’After Foot de conclure sur cet incident: « Finalement, je finis par participer au dîner et les joueuses sont scandalisées. Déjà elles venaient d’être éliminées, et elles voient leur agent se faire maltraiter sans aucune raison. Les familles étaient scandalisées et je pense qu’elles ne m’avaient jamais vu pleurer. »

Jean-Guy Lebreton avec l’After Foot



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