« Prouver que le LOSC mérite d’être là »



« Comment abordez-vous ce dernier match de phase de ligue de Ligue des champions, face au Feyenoord Rotterdam ?
L’état d’esprit du groupe n’a pas changé. Les deux dernières défaites (après 21 matches sans défaite toutes compétitions confondues) n’ont pas impacté le groupe. On joue Feyenoord à domicile. On ne cherche pas à calculer. On ne va pas regarder les téléphones à la mi-temps du match. C’est à la maison, on doit montrer à nouveau. La Ligue des champions, c’est comme la Coupe du monde. Une sorte de mort subite. Il faut tout donner pour ne pas avoir de regrets ou de déception à la fin du temps réglementaire.

Si on vous avait dit avant le tour préliminaire de Ligue des champions que vous alliez jouer une place dans le top 8…
C’est beau. Je suis ambitieux, parfois un peu naïf, mais je vis pour le foot. Déjà les circonstances de la qualification à Prague (contre le Slavia en barrages retour) ou le Fenerbahçe (en tour préliminaire), c’était un peu magique. Il y avait une part de miracle avec les scénarios, la prolongation et les suspensions.

On a vu par la suite qu’on était prêts à aborder chaque rencontre, chaque scénario. Donc ce n’est plus une surprise de voir le LOSC et ses résultats en Ligue des champions avec l’équipe qu’on a. Il ne peut plus y avoir de doute. On peut faire la différence et gagner. On a prouvé que ce n’était pas miraculeux de battre le Real (1-0, le 2 octobre) et l’Atlético (de Madrid, 3-1, le 23 octobre). On mérite ce qu’on a obtenu jusqu’à présent. Contre Feyenoord, il faut montrer que Lille est toujours une équipe à battre.

« Je suis surpris du début de compétition de pas mal d’équipes »

L’avantage de terminer dans le top 8 n’est-il pas surtout d’alléger votre calendrier de deux rencontres de barrages ?
C’est une des optiques, oui. On a vachement enchaîné ces derniers mois. Cela donnerait la possibilité de respirer. Mais encore une fois, on l’a mérité. Si on doit jouer deux rencontres de plus, ça peut être aussi très intéressant de montrer au monde entier que le LOSC fait partie des outsiders. On aura une carte à jouer.

Je suis surpris du début de compétition de pas mal d’équipes. Cette première édition et ce format de 36 équipes sont un peu surprenants. City, le Bayern, le Real, le PSG ont moins bien débuté. Ces équipes se sont relevées petit à petit. On voit collectivement que chacune commence à respecter leur statut. Mais on n’a pas volé notre place. Il ne faut pas être gêné d’être parmi ces équipes.

Serait-ce rageant si vous n’étiez pas dans ce top 8 ?
Pas vraiment. En fin de compte, si chacune des équipes avait respecté son statut, on pourrait en avoir quinze devant nous. Avec une distance de 3 à 4 points devant nous. Ce format m’a vraiment plu. Il y a la place pour beaucoup de surprises d’ici demain (mercredi) soir. On verra comment ça va se passer. J’espère que la prochaine édition réservera beaucoup plus des surprises qui sont attrayantes. »



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