Pourquoi l’UEFA a fait le choix moins logique de garder un tirage au sort pour les play-offs de la Ligue des champions



Ce mercredi soir, à l’issue de la dernière journée de la phase initiale de la Ligue des champions, les seize clubs (du 9e au 24e) qualifiés pour les play-offs (11-12 et 18-19 février, retour chez le mieux classé) ne connaîtront pas encore leur prochain adversaire. Deux possibilités s’offriront à eux en fonction de leur classement final. Le principe est assez simple : le neuvième et le dixième sont assurés d’affronter le 23e ou le 24e. Le 11e et le 12e sont également certains de rencontrer le 21e ou le 22e. Et ainsi de suite.

Mais il aurait pu être encore plus simple. Il était en effet possible – voire logique – de décider dès le départ que le 9e (la première équipe qui n’est pas directement qualifiée pour les huitièmes de finale) serait opposé au 24e, que le 10e hérite du 23e, le 11e du 22e… Mais l’UEFA n’a pas choisi cette solution basique afin de conserver un tirage au sort (le 31 janvier à Nyon, en Suisse, avec Thiago Alcantara en invité vedette) avant les play-offs de la Ligue des champions, un événement qui fait aussi le sel de la compétition, tient en haleine les supporters, les médias, et la met en lumière auprès des télévisions et des sponsors.

Un autre tirage avant les huitièmes de finale

Du côté de l’instance, on reconnaît sans peine avoir pris cette option pour donner du piment à cette C1 revue et corrigée. Et on ne le regrette pas, car le suspense autour des futurs matches de play-offs fait beaucoup parler partout en Europe, et même au-delà. D’autant que la nouvelle formule a fonctionné au-delà des espérances, avec des play-offs qui vont potentiellement concerner des poids lourds tels que Manchester City, le Bayern Munich, le Borussia Dortmund, le Real Madrid ou la Juventus Turin.

Un autre tirage au sort aura lieu le 21 février avant les huitièmes de finale. Avec le même principe : deux possibilités pour chaque équipe encore en course. Ensuite, il y aura encore deux tirages, avant les quarts et les demies, mais seulement pour déterminer l’équipe qui reçoit au retour.

Pour l’heure, l’UEFA est très satisfaite de sa réforme, suspectée d’avoir uniquement été créée pour ajouter des dates et contrecarrer le projet de Superligue dissidente. Elle fonctionne en effet plutôt bien pour le moment, avec un suspense à tous les étages. Et un jeu offensif performant puisque, comme l’explique l’instance, « le nombre de buts par match a également augmenté. Jusqu’à cette saison, la moyenne la plus élevée avait été atteinte en 2019-2020 avec 3,2 buts par rencontre. Avant la 8e journée (celle de ce mercredi soir), la moyenne de cette saison est de 3,22. »



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