Pablo Longoria a une nouvelle fois critiqué certaines décisions arbitrales en défaveur de l’Olympique de Marseille. Lors de son passage ce lundi dans l’émission l’After Foot sur RMC, le président du club a dénoncé les problèmes avec les officiels en Ligue 1.
À chaque journée, ou presque, son lot de polémiques arbitrales ou de décisions défavorables à l’OM. Invité exceptionnel de l’After Foot, Pablo Longoria est revenu ce lundi sur les problèmes de son club avec les officiels. Et notamment cet Olympico remporté face à l’OL (3-2) et marqué par un penalty pour les Gones. Un coup de sifflet contesté par Adrien Rabiot et qui a fait débat. Même si, cette fois, le président marseillais n’y voit pas une erreur manifeste.
« Vous voulez que je parle toujours avec beaucoup de sincérité, je crois qu’il y a une erreur arbitrale sur le premier but de Lyon parce qu’il y a faute sur Hojbjerg. Sur le penalty, dans le stade j’ai dit à tout le monde que c’était main », a expliqué le dirigeant de l’OM à l’antenne de RMC. « Pardon Adrien Rabiot, puisque tu as protesté, mais je crois que c’était main. Dans le stade, j’ai dit que c’était main. Ce lundi, j’ai demandé à cinq arbitres de cinq nationalités différentes pour voir des contextes différents, les cinq m’ont dit que c’était main. Même si ça touche le genou avant, parce qu’il est dans une position avec le coude élevé et il a agrandi la surface de son corps. »
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« Je me considère désavantagé dans beaucoup de décisions
Après la victoire de l’OM dans le duel des Olympiques, Pablo Longoria a donc validé la grosse décision arbitrale qui aurait pu faire basculer la rencontre. Mais si le penalty sifflé contre son milieu a été le bon choix, c’est trop rare cette saison selon le président olympien.
« Je crois que cette saison beaucoup de choses se sont passées avec l’arbitrage que je ne considère pas comme normales. Et vis-à-vis du club que je préside et que je représente, ce sont des choses que je ne peux pas accepter parce que ce sont des erreurs qui vont toujours dans le même sens », a enchaîné Pablo Longoria au micro de l’After Foot.
« Un complot? Parler de complot, c’est un mot très fort. Mais je me considère désavantagé dans beaucoup de décisions. Ce que je veux, c’est l’équité. Qu’est-ce qui me dérange? En Espagne tu pouvais regarder tous les matchs de la journée et savoir comment tu allais être arbitré car ça dépendait des matchs précédents. Parce qu’il y avait une cohérence et une dynamique avec une faute qui se siffle dans un match et est aussi sifflée dans un autre match. »
Avant de compléter: « En France je ne comprends rien. J’ai regardé le match Auxerre-Angers, dans lequel il y a eu la même faute que sur Jonathan Rowe. Dans un match c’est carton rouge et dans l’autre il n’y a pas faute ni pénalty. Et c’est dans le même week-end donc c’est quelque chose qui me dérange énormément. »
Longoria justifie ses critiques contre les arbitres
Pablo Longoria s’est même confié sur sa stratégie globale avec les arbitres au-delà de cette seule rencontre contre le rival rhodanien. Au-delà, même, de cette saison 2024-2025 en Ligue 1 où l’OM et notamment Medhi Benatia ont écopé de sanctions après des critiques sur les officiels. Et de ce point de vue-là, Pablo Longoria s’est voulu très clair.
« J’ai seulement fait 5% de ce que le Real Madrid a fait aujourd’hui. »
Le président de l’OM a ainsi comparé son travail sur l’arbitrage à celui du club de Florentino Perez qui s’est fendu, lundi, d’un courrier de quatre pages et d’une vidéo à charge pour fracasser l’arbitrage du match de samedi contre l’Espanyol Barcelone. Une position embrassée par Pablo Longoria après l’échec de sa méthode précédente.
« Avant, j’avais pris la position avec les arbitres de les inviter au salon pour discuter avant les matchs sans tension. Mais je n’ai pas vu la même chose qu’en Espagne où il y avait une relation cordiale, normale, et avec un énorme respect », a regretté le dirigeant phocéen. « Quand je suis arrivé à l’OM j’ai mis en place de recevoir les arbitres d’une façon détendue, et ce n’était pas pour avoir un avantage, mais il y a des arbitres qui ont refusé mon invitation de parler avec eux cinq minutes avant le match dans le calme. »