Un angle du tir au but refusé à Julian Alvarez montre que l’attaquant argentin a bien touché le ballon à deux reprises même si les ralentis ne lèvent pas totalement le doute sur cette action polémique du choc Atlético-Real (1-0, 2 t.a.b. 4) en Ligue des champions.
Elle est présentée par la presse madrilène comme une preuve de l’erreur de Julian Alvarez. Avec, tout de même, une certaine retenue et l’utilisation du conditionnel. « Le cliché exclusif qui montre que Julián Álvarez aurait pu toucher le ballon deux fois lors du penalty », lance Marca en s’appuyant sur des images de TNT Sports Brasil (restreintes en France pour des questions de droits).
La chaîne brésilienne a diffusé plusieurs ralentis montrant que l’attaquant argentin a bien touché le ballon à deux reprises sur son tir au but refusé lors du huitième de finale retour de la Ligue des champions entre l’Atlético de Madrid et le Real Madrid (1-0, 2 t.a.b. 4), mercredi.
« Je ne sais pas, peut-être »
Le champion du monde 2022 avait réussi sa tentative en glissant au moment de frapper. Mais certains joueurs du Real ont vite réclamé cette « double touche », finalement étudiée par le VAR. Et les assistants vidéos ont convaincu l’arbitre principal Szymon Marciniak d’annuler le tir de l’ancien joueur de Manchester City. Au moment de reprendre sa place dans le rond central, ce dernier a été interrogé par ses partenaires sur sa possible erreur. Et il ne savait lui-même pas quoi en penser. « Je ne sais pas, peut-être », a-t-il répondu au milieu de ses équipiers Samuel Lino, Angel Correa et Alexander Sorloth.
Pour le VAR, cette double touche était donc claire et l’arbitre a appliqué la loi 14. Si les ralentis laissent planer le doute, la trajectoire étrange de la frappe a pu aider à mettre la puce à l’oreille aux joueurs du Real sur son illégalité. A l’issue de la rencontre, Thibaut Courtois, pris à contrepied mais témoin-clé de l’action, assure avoir remarqué une chose étrange.
« J’ai eu l’impression qu’il avait touché deux fois le ballon et je l’ai dit à l’arbitre », a confié le Belge à l’issue de la rencontre. Plusieurs de ses partenaires (Kylian Mbappé, Raul Asensio et Lucas Vazquez) ont aussi mis la pression à l’arbitre-assistant, tout comme le banc de touche. « J’étais sur le banc avec mes coéquipiers et la façon dont le ballon part est très étrange, comme s’il l’avait touché deux fois », a expliqué Rodrygo à TNT Sports Brasil. « Nous avions un écran derrière nous et les gens se sont mis à crier: ‘Deux touches, deux touches’. Nous avons alors commencé à mettre la pression à l’arbitre. Il l’a vu et c’était bien deux touches. Je n’avais jamais vécu ça. »