Après avoir indiqué lundi que Rayan Cherki voulait rester à l’OL cet hiver, Daniel Riolo a fait son mea culpa et revu son discours, mardi soir dans l’After Foot, sur RMC. Révélant au passage de nouvelles informations.
« Franchement, je pense qu’on peut le noter: si je redis un truc pareil un jour, tapez-moi dessus. » Présent dans l’After Foot sur RMC ce mardi soir, Daniel Riolo a tenu à revenir sur ses déclarations de lundi, quand il avait affirmé que Rayan Cherki, « amoureux du club », voulait rester à l’OL cet hiver. Vingt-quatre heures plus tard, l’éditorialiste de l’After a en effet de nouvelles informations sous la main.
« Je me suis réveillé un peu chafouin, un peu fâché parce que je pense qu’on a essayé de me raconter des histoires et ça a marché », a-t-il lancé. « Forcément j’étais un peu vexé ce matin au réveil. En même temps ça m’apprendra à croire qu’il y a encore un affect dans le foot. Et qu’on peut encore croire aux belles histoires. Pourtant ce n’est pas faute d’avoir de l’expérience et de savoir que c’est toujours autour du pognon qu’on trouve les explications… Eh bien là, c’est une totale histoire de pognon, en fait, et pas du tout de ‘j’ai envie de rester au club’. »
« Je m’en veux d’avoir dit ‘c’est un amoureux du club’, parce que cette phrase n’existe pas dans le football. Je suis assez en colère de m’être fait rouler dans la farine avec cette histoire. Je ne sais même pas comment on peut encore croire en une connerie pareille. Mais bon… J’ai voulu croire à ça. » Aussi, Daniel Riolo l’assure désormais: « Cherki oui, voulait partir. »
Une « clause » de départ, et une clause de compensation…
Comme expliqué par RMC Sport, Rayan Cherki avait convenu, lors de sa prolongation en début de saison, d’un gentlemen’s agreement avec John Textor. En cas d’offre atteignant les 22,5 millions d’euros, l’OL devait laisser partir son milieu offensif. Or, le Borussia Dortmund a bien proposé cette somme cet hiver. Mais l’OL ne lui a pas donné de bon de sortie. Un mauvais coup de Textor à son joueur? « En fait, c’était tellement plus vicieux », se désole Daniel Riolo.
Avant de détailler: « Il y avait ce contrat avec ‘clause’ à 22,5 millions d’euros (le gentlemen’s agreement) mais aussi une autre clause disant que si Cherki refuse l’offre, il a une clause de compensation… et prend 2,5 millions d’euros. Ce qui est quand même incroyable! Donc en fait, il avait intérêt à refuser l’offre à ce moment-là. Alors qu’il a quand même fait une lettre (à l’OL) pour dire ‘je pars’. L’OL ne le laisse pas partir. ‘Ah tu ne me laisses pas partir? Alors tu me files 2,5 millions’. C’est une bonne journée… »
Et Daniel Riolo de conclure sur ce dossier: « Je ne vais pas que taper sur Cherki, parce que ce n’est que du business, au fond. De l’autre côté, Textor voulait le vendre l’été dernier. 22 millions l’été dernier, vu l’état dans lequel était Cherki, ça aurait été une bonne affaire (pour le club), mais personne n’est venu. Là, Textor se dit ‘ah ben en fait je peux peut-être en tirer un peu plus, donc je ne vais pas le laisser partir’. Chacun défend ses intérêts, au fond. (…) On n’a donc eu que des intérêts économiques, pas d’affect. Mea culpa. »