Auteur d’un véritable exploit en éliminant Nice en huitièmes de finale de la Coupe de France mercredi dans une victoire 2-1, le Stade briochin a fêté comme il se doit sa première qualification de son histoire pour les quarts.
Un exploit fêté comme il se doit. Quelques minutes après avoir réussi à renverser leurs huitièmes de finale de Coupe de France face à Nice dans une victoire euphorique 2-1, les joueurs du Stade briochin ont copieusement fêté leur qualification historique en quarts de finale.
Après avoir sorti Le Havre, un autre club de L1, en 32e, puis Annecy, équipe de Ligue 2, en 16e, cette qualification est bien plus forte « en termes d’émotion et en termes de niveau en face », a confié Guillaume Allanou, l’entraîneur de Saint-Brieuc (N2), mais aussi président et directeur sportif du club.
Une émotion ressentie par les supporters, qui ont envahi le terrain au coup de sifflet final, mais évidemment par les joueurs, qui enchaînent les chants dans le vestiaire, entre chambrage ciblant Nice et plaisir de savourer une telle victoire.
Un exploit historique
« C’est un exploit extraordinaire d’éliminer un mastodonte comme Nice. Nous, c’est 1,2 million de budget. L’OGC Nice c’est 100 millions. Déjà ça fixe un peu les choses dès le départ. Indépendamment de ces considérations-là, c’est le petit qui arrive à renverser les montagnes », confiait-il dans l’After.
Largement dominé jusqu’à l’ouverture du score par Nice à la 55e minute, Saint-Brieuc (N2) s’est ensuite enhardi et a fini par tout renverser dans les dernières minutes, pour finalement l’emporter (2-1) et se qualifier pour le premier quart de finale de Coupe de France de son histoire, mercredi. La génération de 1966 qui avait connu le seul huitième du club, soldé par une défaite contre Strasbourg (5-2), le futur vainqueur de l’épreuve cette année-là, est dépassée.
