« C’est plus un fait de jeu qui le surprend »



« Quel regard portez-vous sur la performance de votre équipe face au pays de Galles (43-0) ?
Je suis satisfait par la victoire, par le bonus offensif, par le score. Surtout au regard des conditions météorologiques difficiles. Il a plu quasiment tout le match, ça n’a pas été évident d’utiliser tout ce qu’on avait préparé. Mais les joueurs ont été justes défensivement et offensivement. En plus, on a pu coacher assez vite pour reposer certains joueurs.

Justement, la sorte d’Antoine Dupont à la 50e minute était-elle prévue ?
On n’avait rien préparé avant. À la mi-temps, Antoine nous a fait part d’une douleur au mollet. Il a pris un coup, donc on n’a pas pris de risques. (Assis à ses côtés, Dupont ajoute que son mollet va bien : « C’était plus de la prévention qu’autre chose »).

Le carton rouge reçu par Romain Ntamack (à la 71e, pour un plaquage haut) est-il mérité ?
La décision est juste par rapport aux règles. Après, ce qu’on ressent en voyant images, c’est qu’il est surpris par le changement de direction du n°10 adverse. Il pense qu’il va partir vers la gauche, et il fait une chasse au pied. J’ai le sentiment que Romain ne s’engage pas dans la collision. C’est plus un fait de jeu qui le surprend. Mais il y a contact à la tête, on est d’accord avec la sanction. Après, on aura des arguments pour le défendre. C’est un joueur qui a un casier vierge, et c’est un geste qui ne lui ressemble pas.

« Un geste qui ne lui ressemble pas »

Envisagez-vous déjà une solution pour le remplacer la semaine prochaine face à l’Angleterre ?
Notre rôle sera effectivement de trouver des solutions dans un contexte particulier, au cas où il serait suspendu pour samedi.

Un mot sur la prestation défensive de votre équipe ?
C’est parfait. Quand vous prenez 0 point, c’est que l’équipe a bien défendu, surtout qu’on était à 50/50 en termes de possession. L’équipe a été très compacte, c’était du bon travail.

Que pensez-vous des sifflets entendus au moment des entrées en jeu d’Hugo Auradou et Oscar Jegou ?
On assume nos choix. Nous ne tolérons pas les excès, nous voulons que nos joueurs aient un comportement le plus irréprochable possible. Mais à partir du moment où un joueur est sélectionnable et performe, il a droit à une deuxième chance, à une rédemption. On est cohérent, on assume. Sur ce match-là, ces deux joueurs nous ont rendu la confiance qu’on leur a donnée. »



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